PRIM'HOLSTEIN UNE SORTIE SANS CRACK
Ce ne sont pas les nouveautés qui manquent, notamment parmi les taureaux sans descendance. Mais aucun ne réunit l'ensemble des qualités qui définissent les stars de la race.
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LES NOUVEAUX CATALOGUES PROPOSENT UNE CINQUANTAINE DE TAUREAUX CONFIRMÉS sur descendance et plus de deux cents jeunes. Une répartition similaire à celle de 2012. Et les premiers ont presque tous démarré leur carrière avant la prise en compte des performances de leurs filles dans leurs index. Il n'y a donc quasiment plus de réelles nouveautés parmi les taureaux confirmés. Quelques taureaux issus de pères non confirmés sont déjà mis en service, preuve de la confiance qu'accordent les entreprises de sélection aux index génomiques.
Autre nouveauté cette année, il n'y a plus que trois catalogues depuis la création d'Évolution par Amélis et Créavia. Cette entreprise de sélection fournit désormais la moitié de l'offre française, aussi bien en confirmés qu'en jeunes taureaux.
Le classement général laisse apparaître la nette domination des jeunes sur leurs aînés. Le meilleur, Herivia (Sudan), pointe à 196 d'Isu. Il devrait être disponible chez Évolution en fin d'année. Car, si les jeunes taureaux peuvent rapidement percer dans le classement, ils sont rarement mis en service dès la première indexation. Souvent trop jeunes pour produire suffisamment de doses, ils sont aussi parfois conservés par les entreprises pour leur propre usage. Sur les vingt meilleurs en Isu, seulement quatre sont actuellement en service.
L'analyse de ces jeunes taureaux bien classés mais indisponibles permet de se faire une idée de ce qui sortira dans les prochains mois. On constate ainsi que les fils de Sudan, car Herivia n'est pas le seul, mais aussi ceux de Gold Chip ou de Colt P Red font leur entrée. Les fils de Sudan sont une dizaine avec des qualités dans la production, la morphologie et la santé de la mamelle. S'y rajoute une variabilité génétique intéressante.
Les fils de Gold Chip réussissent bien en morphologie et santé de la mamelle mais manquent de régularité en production. Un cran en dessous en Isu, les fils de Colt P Red offrent l'avantage d'une bonne originalité génétique couplée à la présence du gène sans corne et du facteur rouge.
MANQUE DE PÈRE À TAUREAUX
Massey continue de bien tenir son rang en deuxième place auprès des jeunes taureaux. Toujours à 191 points d'Isu, il n'est plus au catalogue mais reste accessible sur commande à un prix prohibitif : 90 €. Via Thélo (183), Surefire (182) et DT Benito (181), également confirmés sur descendance, maintiennent leur position.
Parmi les taureaux mis en service, force est de constater qu'aucun crack n'émerge. Autrement dit, on ne trouve pas de mâles dignes du statut de père à taureaux parmi les confirmés, alors que certains ont produit des fils avant de connaître les performances de leurs filles. En cause, un manque de taureaux réellement performants en reproduction.
De plus, avec l'arrivée massive de petites-filles d'O-Man parmi les femelles à accoupler, le maintien de la variabilité génétique devient un enjeu d'une importance croissante (voir tableau). Une douzaine de taureaux présents dans les catalogues ont un coefficient de parenté supérieur à 5 avec la population de femelles mises à la reproduction. Beaucoup sont des taureaux confirmés et l'on retrouve dans leur pedigree des noms comme O-Man bien sûr, mais aussi Jocko Besne, Stol Joc, Bolton ou Goldwyn.
Cette gamme de taureaux se caractérise également par une diversification de l'offre. La disponibilité en semence sexée augmente. Les entreprises de sélection mettent en avant des taureaux porteurs du gène sans corne (P) ou du gène rouge (red).
PASCALE LE CANN, AVEC LA COLLABORATION DE RÉMY VERMÈS (PRIM'HOLSTEIN FRANCE)
PERF AIKO. Nouveau leader de Gènes Diffusion à 189 points d'Isu, ce fils de Freddie est le quatrième du classement français. Ses atouts : fonctionnalité, taux, mamelle et membres.
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